Cher Collègue,

Je pense qu'il s'agit de P. catinus (L.: Fr.) Lamb.

Une remarques: Les espèces du genre Arpinia Berthet sont macroscopiquement très proches des Tarzetta. Les Arpinia se distinquent notamment par la base des asques pleurorhynque (avec crochet), alors que chez les Tarzetta il n'y pas de crochet D'autre part, dans ce dernier genre les noyaux sont carminophiles, non chez les Arpinia. Les espèce du genre Arpinia sont peu répendues, mais je pense qu'il peut y avoir des confusions !

René

Merci pour ton commentaire, René.

Dans la bibliographie que j'ai pu consulter je ne vois pas de blanc de l'oeuf les différences entre deux taxones. T.catinus et T.cupularis. Porqué penses-tu en faveur de la première ?

Cette après-midi je photographierai ascas et paráfisis. 

Des saluts

 

Bonjour,

dommage que cette conversation s'arrête en si bon chemin, ou peut-être est-ce un signe de la difficulté à sépararer T. catinus et T. cupularis ? Que de contradictions et de caractères croisés dans la littérature à ce sujet. Est-ce le signe d'une seule et unique espèce ? Ou peut-être de plus de deux ... ?
Bonne continuation.

Patrice

Tarzetta catinus est une espèce généralement plus robuste, plus trapue, jusqu'à 30-50 mm de diamètre, sessile ou moins distinctement stipitée que T. cupularis. Les exemplaires de P. catinus présentent souvent une perforation au fond de la cupule. T. cupularis est plus gracile, avec généralement un stipe grêle, bien individualisé. Surtout les ascospores sont plus larges, x 13-15,5 µm (à mesurer sur sporée bien sûr)

Voir dessins

René

Merci beaucoup René d'avoir pris le temps de répondre et d'avoir apporté ces précisions.

Patrice T.

Les asques sont aporrincas et paraphyses légèrement élargies à l'apex , souvent en forme de fourche de la zone basale .

Une nouvelle mesure donne esporal :

21.2 [23.1 ; 23.6] 25.5 x 11.8 [13.2 ; 13.5] 14.9 µm
Q = 1.5 [1.7 ; 1.8] 2.0 ; N = 83 ; C = 95%
Me = 23.3 x 13.4 µm ; Qe = 1.7

Contrairement à mon ami René, ma conception de T. catinus est inverse de la sienne. Si l'on se réfère au concept original de Holmskjold de Peziza catinus (cf. Beata ruris otia fungis danicis, pl. 8, reproduite en pièce jointe), ce champignon est distinctement stipité, avec des teintes assez pâles tirant sur le jaune.
Dans votre récolte, j'y vois donc plutôt T. cupularis. Bien entendu, ce nom souffre d'interprétations variables des auteurs qui se sont succédés depuis Linné, auteur du Peziza cupularis, avec une diagnose des plus succintes...
Un travail de typification devra être réalisé un jour pour fixer plus clairement les différentes espèces au sein du genre Tarzetta ! Avis aux amateurs :-)

Cher Nicolas, je vous remercie beaucoup pour l'opinion de mon recueillies, et la feuille vous apporter, à la fois très intéressant, que tous les points de vue reçus sur mon étude de copies Tarzetta.

Salutations à tous.